Cinq traceurs prennent des risques bienveillants et maitrisés. Ils expriment à travers la danse, leur joie de vivre. Ils descendent ensemble, unis, grâce à leur coopération et leur solidarité. Quelle trace laisserons-nous de notre vie ? Et si la responsabilité de cette trace apportait une conscience supplémentaire au présent ? « Et même sans le vouloir, on laisse toujours des traces. Réponds de tes traces devant tes semblables. » René Daumal, Le Mont Analogue, Gallimard, 1944 Tracer, c’est être créatif, s’adapter à l’obstacle urbain, prendre appui sur la fraternité, faire obstacle au vide qui se creuse, laisser dans l’air, sur les murs, au sol, sur un visage, une trace ou quelques signes poétiques. Cette poésie du risque est sans cesse à réinventer et résonne avec les parcours de vie des habitants et des spectateurs rencontrés in situ, in vivo. |